#Compteur Linky : Jamais sans votre consentement

#Compteur Linky : Jamais sans votre consentement

Cette semaine, j’ai souhaité revenir sur le nouveau compteur communiquant LINKY, qui est en train de remplacer les anciens compteurs électriques dans 35 millions de foyers français !

Même si ce compteur est au cœur de nombreuses polémiques, pas le choix de s’opposer à son installation, qui résulte d’une obligation légale de modernisation des réseaux et aussi à des directives européennes.

Toutefois, il est fortement recommandé de veiller à la collecte de vos données par ces compteurs dits intelligents.

C’est la société Enedis (filiale d’EDF) qui collecte chaque jour nos données de consommation électrique et lui permet , via le compteur LINKY,  de construire une courbe de charge très précise de notre mode de vie,  surtout si nous avons donné notre consentement pour communiquer notre consommation à l’heure et même à la demi-heure.

De base, un fournisseur d’électricité d’Enedis comme DIRECT ENERGIE n’a accès qu’à nos données mensuelles de consommation, nécessaire pour établir une facturation.

Mais cela ne l’a pas empêché de faire croire à ses clients qu’une collecte de leurs données, plus précise et plus complète, était indispensable à l’activation de leur compteur LINKY.

Et c’est qui a conduit en mars 2018 la Cnil (la Commission nationale de l’informatique et des libertés) à mettre en demeure DIRECT ENERGIE, lui rappelant qu’elle ne peut collecter les données de ses clients sans obtenir un consentement “libre, éclairé et spécifique” !

Depuis le 1er juillet 2018, le législateur a contraint la société ENEDIS à ajouter de nouvelles fonctionnalités, pour une meilleure gestion de des données des clients LINKY à partir de leur espace personnel.

Aussi, il est bon de vous rappeler :

  • que vos données de consommation vous appartiennent ;
  • que vos données détaillées ne peuvent être collectées et transmises qu’avec votre consentement exprès ;
  • et que vous pouvez gérer les autorisations d’accès à vos données.

A bon entendeur …